|
|
|||
|
126 REGISTRES
dc nostre bonne.ville ct cité de Paris d'une bonne et notable somme dc deniers, neantmoings nous n'avons peu moings faire que de y comprendre nostredicte ville de Paris pour la somme de soixante •mil livres tournois, laquelle nous estimons que noz subgectz, manans et habitans d'icelle, fourniront aussy liberallement qu'ilz se sont tousjours monstres proiiiptz à nostre secours, y estant la necessité plus grande que jamais. Ayan t bien voullu escripre particulierement la presente, par laquelle nous vous prions et neantmoings ordonnons q ue, incontinant la presente receue, vous ayez à conferer avec nostre Prevost de Paris, ou son Lieutenant, sur l'assiette et levée de lad.
|
DU BUREAU [i569]
somme, suivant les lettres de commission que nous luy en avons presentement faict expedier et envoier'1', tenant main de tout vostre pouvoir à l'endroict de nosd. subgectz, manans et habitans de nostredicte ville de Paris, ausquelz vous ferez entendre l'estat de nosd. affaires, ad ce que chacun d'eux fournisse liberallement sa taxe et cocticté, et soit lad. somme de soixante mil livres aussy promptement recouverte que vous sçavez noz affaires le requerir. Donné à Orleans, le xxe jour de Juillet m. v° lxix (2'. -n Signé: * CHARLES. -
Et plus bas : "Bruslarttî.
|
||
|
|
|||
|
CCXV. — Pour se rendre en la court du Palais.
20 juillet 1569. (Fo'- -78 r°-)
|
|||
|
|
|||
|
k De par les Prevost des Marchans et Eschevins de la Ville de Paris. "Cappitaine des harquebuziers de lad.Ville, envoyez cinquante hommes de vostre nombre, moictyé à pied d et l'autre partye à'cheval, armez, en la court du Palais, le jour d'uy à une heure précisement de
|
relevée, pour faire ce qui leur sera commandé et ordonné, sans à ce faire faulte.
"Faict au Bureau de lad. Ville, le xxmojour de Juillet ai. v° lxix. n
Pareilz mandemens ont esté faictz aux cappitaines des arbalestriers et archers.
|
||
|
|
|||
|
CCXVI.----- A TOUS MANANS ET HABITANS DE CESTE VlLLE DE FAIRE GARDES ET SENTINELLES.
20 juillet i56g. (Fol- 178 v°.)
|
|||
|
|
|||
|
"De par le Roy. "ll est ordonné et commandé à tous manans et habitans de ceste ville et citté de Paris, de quelque estat, qualité et condition qu'ilz soient, sans exception aucune, de faire bonnes et seures gardes et sentinelles, suyvant ce qui leur sera ordonné et commandé par les cappitaines, lieutenans, enseignes de chacun quartier, ct à ces fins leur obeyr à tout ce qui par eulx leur, sera à cest effect ordonné, sur peine des amendes contenues par les ordonnances à
|
cest effect faictes; mandans et ordonnans aux Prevost des Marchans et Eschevins de lad. Ville tenir la main à ce qu'ilz soient obeiz, et faire publier le present [mandementj par les lieux acoustumez en cestedicte Ville à faire proclamations.
"Faict et ordonné au Conseil Privé dud. seigneur tenu à Paris, près de la personne de monseigneur le Duc, le xxmo jour de Juillet ji. vclxix.t.
Signé: «.FRANÇOYS».
Et au dessoubz : n de Souries, n
|
||
|
|
|||
|
(l> Les lettres visées ici devraient èlre transcrites sur le registre des Bannières du Châtelet; avec l'état de répartition dont il est question plus haut; car on y trouve des lettres semblables, ordonnant la levée du même impôt pour l'exercice suivant, en date des 6 et id mars 1570. (Archives nat. > Y 12, fol. 2,57, 258.) Nous aurons occasion de revenir sur ces dernières.
(s' Ces lettres ont été transcrites sur le Registre immédiatement après la séance du 27 juillet suivant, où il n'en fut question que pour renvoyer l'examen de leur contenu à une assemblée ultérieure. Nous les replaçons à leur date, le jour de leur réception n'étant pas indiqué.
I-) Par suite d'une distraction du commis du greffe chargé de la transcription, le Registre porte la répétition -à cheval»; nous corrigeons d'après l'original d'un même mandement adressé au capitaine Lepeuple, qui est annexé à une quittance de cinquante livres donnée par cet officier au Receveur de la Ville, le io août 156g. (Archives nat., H 2o65 '.) Cette convocation avait sans doute pour but le main-lien de l'ordre dans la foule qui devait assister à l'exécution du baron de Courtenay; il fut en effet décapité ce jour-là sur la place.de Grève. ( Voir ci-dessus p. 80, note 1.) Huit jours avant, suivant Brulart, avait eu lieu le supplice d'unautre huguenot célèbre, Guillaume de La Chesnaye, qui avait été conseiller clerc en la grand'chambre du Parlement à Paris, puis avait vendu ses bénéfices, trois abbayes à la tète desquelles il se trouvait, et s'était marié à une demoiselle de Saint-Pré. (Journal, loc. cit., p. 2o5.) Le Parlement disposa des biens de Guillaume de La Chesnaye et une partie fut appliquée au payement des dettes de la cour. (Archives nat., X1' 1627 -0'- ] 2)-
|
|||
|
|
|||